Après avoir enseigné et guéri un homme dans la synagogue, Jésus accompagne Simon et d'autres disciples¹ à la maison, où ils comptaient sans doute se détendre pendant le repas de midi. Mais la belle-mère de Simon est atteinte d'une forte fièvre. Jésus se penche sur elle, lui prend la main pour solliciter sa foi et la guérit instantanément². Immédiatement, elle se met au travail. Le soir, dès la fin du sabbat, quand l'interdiction de porter des malades n’est plus en vigueur, la maison est assiégée, et Jésus prend le temps de guérir beaucoup de personnes qui viennent à la porte³.

Une question de priorités

Très tôt le matin, avant l'aube selon Marc, Jésus sort dans un lieu isolé pour prier son Père⁴. Mais même là, on le trouve et on lui demande de continuer son ministère de guérison et d'exorcisme à Capernaüm. On est frappé par ce contraste avec la réaction des habitants de Nazareth qui avaient refusé son ministère ! La plupart d'entre nous auraient sans doute accepté de poursuivre à Capernaüm un ministère qui semblait aussi fructueux, mais Jésus sait qu'il est venu pour autre chose et que d'autres villages ont besoin d'entendre la bonne nouvelle du Royaume de Dieu qu'il va inaugurer.

Avant le début de son ministère, le diable avait tenté Jésus pour le faire renoncer à sa véritable mission de sauver l'humanité, en le poussant à se consacrer plutôt aux miracles ou à des actions humanitaires. Ici la grande popularité de Jésus est sans doute une nouvelle tentation, encore plus subtile.
Comme Jésus, sachons soumettre nos plans à notre Père céleste dans la prière, pour qu'il nous aide à distinguer les vraies priorités de son plan pour notre vie.