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2 Timothée 2.8-13
8Souviens-toi de Jésus, le Messie ressuscité, issu de la descendance de David, conformément à l'Evangile que je prêche 9et pour lequel je souffre au point d'être enchaîné comme un malfaiteur. Mais la parole de Dieu n'est pas enchaînée. 10C'est pourquoi je supporte tout à cause de ceux qui ont été choisis, afin qu'eux aussi obtiennent le salut qui est en Jésus-Christ, avec la gloire éternelle.
11Cette parole est certaine: si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui; 12si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui; si nous le renions, lui aussi nous reniera; 13si nous sommes infidèles, lui reste fidèle, [car] il ne peut se renier lui-même.
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SOUVIENS-TOI DE JÉSUS-CHRIST !
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A méditer
Quand les amis s’en vont, quand le découragement murmure : « Laisse tomber », quand le doute dit : « C’est impossible », la persévérance devient indispensable. C’est une ancre dans les tempêtes de la vie, la boussole pour retrouver son chemin et la locomotive qui gravit le prochain col. Jacques l’affirme : « Si votre foi résiste à l’épreuve, celle-ci produit la persévérance ». Et la persévérance développe la foi. Cf. https://paroledujour.com/31-05-2021/perseverer/Prier avec : le Psaume 129
1Chant des montées. On m'a souvent combattu depuis ma jeunesse - qu'Israël le dise -
2on m'a souvent combattu depuis ma jeunesse, mais on ne m'a pas vaincu. 3Des laboureurs ont labouré mon dos, ils y ont tracé de longs sillons. 4L'Eternel est juste: il a coupé les cordes de ces méchants.
5Qu'ils soient couverts de honte et qu'ils reculent, tous ceux qui détestent Sion! 6Qu'ils soient comme l'herbe des toits qui sèche avant qu'on l'arrache: 7le moissonneur n'en remplit pas sa main, celui qui lie les gerbes n'en fait pas une brassée 8et les passants ne disent pas: «Que la bénédiction de l'Eternel soit sur vous!» Nous vous bénissons au nom de l'Eternel!
Sa communion au Christ ne fait pas de Paul un surhomme qui vit une vie glorieuse de félicité bienheureuse. Au contraire, Paul associe sa communion au Christ à ses propres souffrances, à son emprisonnement et à tout ce qu’il endure pour les Églises.
Au verset 12, Paul exhorte à la persévérance. Il vaut la peine de repérer l’étymologie de ce mot. Persévérer se dit en grec de 2 manières : hupo-ménein ou em-ménein. Le verbe ménein signifie rester, demeurer. Les préfixes « em » signifient « en, avec » et « hupo » « dessous ». Ainsi, littéralement, persévérer, c’est « rester dans ». Cela évoque les paroles de Jésus, « Demeurez en moi et je demeurerai en vous » (Jn 15.4). La persévérance est alors communion, attachement au Christ. Si on considère le verbe hupo-ménein, la persévérance évoque le geste du porteur qui reste sous la charge qui pèse sur ses épaules jusqu’à ce que le but soit atteint. Le disciple est alors invité à être endurant, à résister à la tentation de baisser les bras et d’abandonner. Ainsi la persévérance est à la fois le don de la communion au Christ et l’effort de l’endurance