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Psaume 16
1Hymne de David. Garde-moi, ô Dieu, car je cherche refuge en toi!
2Je dis à l'Eternel: «Tu es mon Seigneur, tu es mon bien suprême.» 3Les saints qui sont dans le pays, les hommes pieux, sont l'objet de toute mon affection. 4On multiplie les idoles, on court après les dieux étrangers, mais moi, je ne verse pas d'offrandes de sang en leur honneur, je ne mets pas leur nom sur mes lèvres.
5Eternel, c'est toi qui es ma part et la coupe où je bois, c'est toi qui m'assures mon lot. 6Un héritage délicieux m'est attribué, une belle possession m'est accordée.
7Je bénis l'Eternel, car il me conseille; même la nuit mon coeur m'instruit. 8J'ai constamment l'Eternel devant moi; quand il est à ma droite, je ne suis pas ébranlé.
9C'est pourquoi mon coeur est dans la joie, et mon esprit dans l'allégresse. Même mon corps reposera en sécurité, 10car tu n'abandonneras pas mon âme au séjour des morts, tu ne permettras pas que ton bien-aimé connaisse la décomposition. 11Tu me fais connaître le sentier de la vie; il y a d'abondantes joies dans ta présence, un bonheur éternel à ta droite.
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MON BIEN SUPRÊME !
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Vous avez une remarque sur ce commentaire ? Vous pouvez utiliser ce formulaire pour contacter notre équipeEn pratique Comment peux-tu mettre en pratique le texte biblique lu aujourd'hui ?
En pratique
Ce psaume nous rappelle que Dieu demeure pour nous le bien suprême à rechercher. C’est en lui que se trouve le « sentier de la vie » où il y a d’abondantes joies en sa présence et la perspective d’un bonheur éternel ! Et nous avons l’assurance qu’il n’abandonnera pas non plus notre âme au séjour des morts !Lire aussi : Mi 3 • Hé 2.14-18 • Lc 2.22-40
14Puisque ces enfants ont en commun la condition humaine, lui-même l'a aussi partagée, de façon similaire. Ainsi, par sa mort, il a pu rendre impuissant celui qui exerçait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable, 15et libérer tous ceux que la peur de la mort retenait leur vie durant dans l'esclavage. 16En effet, assurément, ce n'est pas à des anges qu'il vient en aide, mais bien à la descendance d'Abraham. 17Par conséquent, il devait devenir semblable en tout à ses frères afin d'être un grand-prêtre rempli de compassion et fidèle dans le service de Dieu pour faire l'expiation des péchés du peuple. 18En effet, comme il a souffert lui-même lorsqu'il a été tenté, il peut secourir ceux qui sont tentés.
22Quand la période de leur purification prit fin, conformément à la loi de Moïse, Joseph et Marie l'amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur 23- suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur: Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur - 24et pour offrir en sacrifice un couple de tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du Seigneur. 25Or il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d'Israël et l'Esprit saint était sur lui. 26Le Saint-Esprit lui avait révélé qu'il ne mourrait pas avant d'avoir vu le Messie du Seigneur. 27Il vint au temple, poussé par l'Esprit. Et quand les parents amenèrent le petit enfant Jésus pour accomplir à son sujet ce que prescrivait la loi, 28il le prit dans ses bras, bénit Dieu et dit: 29«Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s'en aller en paix, conformément à ta promesse, 30car mes yeux ont vu ton salut, 31salut que tu as préparé devant tous les peuples, 32lumière pour éclairer les nations et gloire d'Israël, ton peuple.» 33Joseph et la mère [de Jésus] étaient émerveillés de ce qu'on disait de lui. 34Siméon les bénit et dit à Marie, sa mère: «Cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de beaucoup en Israël et à devenir un signe qui provoquera la contradiction. 35Toi-même, une épée te transpercera l'âme. Ainsi, les pensées de beaucoup de coeurs seront révélées.» 36Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Elle était d'un âge très avancé. Elle n'avait vécu que 7 ans avec son mari après son mariage. 37Restée veuve et âgée de 84 ans, elle ne quittait pas le temple; elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière. 38Arrivée elle aussi à la même heure, elle disait publiquement sa reconnaissance envers Dieu et parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance à Jérusalem. 39Après avoir accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, Joseph et Marie retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville. 40Or l'enfant grandissait et se fortifiait [en esprit]. Il était rempli de sagesse et la grâce de Dieu était sur lui.
Mon refuge
Le cri « Garde-moi » exprime d’abord une prise de conscience de l’incapacité à se débrouiller tout seul. C’est aussi l’expression d’un choix et non d’une émotion passagère, car il faut résister à la tentation de céder aux pressions de l’entourage. Si on cherche en Dieu son refuge, c’est parce qu’on trouve en lui plus que tout ce que la vie peut offrir. Cet abandon à Dieu signifie qu’on renonce à tout autre recours.Mon bonheur éternel
La lettre aux Hébreux l’affirme : « Car il faut que celui qui s'approche de lui croie que Dieu existe et qu'il récompense ceux qui le cherchent. » (11.6) David contemple déjà cette récompense (un héritage délicieux, 6) et sent la présence bienveillante de Dieu même pendant son sommeil. Une telle intimité avec Dieu le persuade que la mort ne pourra l’en séparer. Le bonheur qu’il en ressent, il le voit se prolonger dans l’éternité. C’est dans la résurrection de Jésus que cette déclaration devient réalité.