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Psaume 6
1Au chef de choeur, avec instruments à cordes, sur la harpe à huit cordes. Psaume de David.
2Eternel, ne me punis pas dans ta colère et ne me corrige pas dans ta fureur. 3Aie pitié de moi, Eternel, car je suis sans force! Guéris-moi, Eternel, car je tremble de tous mes os! 4Mon âme est toute troublée. Et toi, Eternel, jusqu'à quand me traiteras-tu ainsi? 5Reviens, Eternel, délivre-moi, sauve-moi à cause de ta bonté, 6car dans la mort on n'évoque plus ton souvenir: qui te louera dans le séjour des morts?
7Je m'épuise à force de gémir; chaque nuit mon lit est trempé de mes larmes, il est inondé de mes pleurs. 8Mes yeux sont usés par le chagrin: tous ceux qui me persécutent les affaiblissent.
9Eloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l'injustice, car l'Eternel entend mes pleurs! 10L'Eternel exauce mes supplications, l'Eternel accueille ma prière. 11Tous mes ennemis sont remplis de confusion et d'effroi; ils reculent, soudain couverts de honte.
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- pour le monde de l’époque ?
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À L’ARTICLE DE LA MORT...
- 1 Une parole que Jésus reprendra à son compte (Mt 7.23).
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A méditer
Le Fils de Dieu est mort pour nos péchés, puis il est ressuscité. « Mort, où est ton aiguillon ? Enfer, où est ta victoire ? […] Que Dieu soit remercié, lui qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1Co 15.55, 57)
Lire aussi : Pr 10.8-14 ; 19-21 • 1Co 15.54-58 • Lc 6.39-45
54Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira cette parole de l'Ecriture: La mort a été engloutie dans la victoire. 55Mort, où est ton aiguillon? Enfer, où est ta victoire? 56L'aiguillon de la mort, c'est le péché; et ce qui donne sa puissance au péché, c'est la loi. 57Mais que Dieu soit remercié, lui qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ! 58Ainsi, mes frères et soeurs bien-aimés, soyez fermes, inébranlables. Travaillez de mieux en mieux à l'oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail n'est pas sans résultat dans le Seigneur.
39Il leur dit aussi cette parabole: «Un aveugle peut-il conduire un aveugle? Ne tomberont-ils pas tous deux dans un fossé? 40Le disciple n'est pas supérieur à son maître, mais tout disciple bien formé sera comme son maître. 41»Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton frère et ne remarques-tu pas la poutre qui est dans ton propre oeil? 42Ou comment peux-tu dire à ton frère: 'Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton oeil', toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien? Hypocrite, enlève d'abord la poutre de ton oeil, et alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l'oeil de ton frère. 43»Un bon arbre ne porte pas de mauvais fruits ni un mauvais arbre de bons fruits. 44En effet, chaque arbre se reconnaît à son fruit. On ne cueille pas des figues sur des ronces et l'on ne vendange pas des raisins sur des ronces. 45L'homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son coeur, et celui qui est mauvais tire de mauvaises choses du mauvais [trésor de son coeur]. En effet, sa bouche exprime ce dont son coeur est plein.
Coupable ?
David aurait pu se fâcher de l’injustice subie, ou accuser ses ennemis, en priant Dieu de les détruire ! Or le psalmiste refuse de se focaliser sur ses souffrances, car par-dessus tout, il craint la punition de l’Éternel (2) !« Fais-moi grâce, Éternel, car je suis frêle. Guéris-moi, Éternel, car mes os sont troublés et mon âme est très troublée. Et toi, Éternel, jusqu’à quand ? » (3-4, litt.). David sent sa vie se désagréger, ce qui le terrifie... Mais il ne se prend pas pour une pure victime, car lui aussi est pécheur.
La mort rôde
Par la foi, David appelle le Seigneur à l’aide (5). Il sait qu’il ne mérite rien, car la grâce n’est pas un dû. Elle dépend du bon vouloir de Dieu. Avec audace, David ose un argument : la mort ne va-t-elle pas éteindre sa louange à l’Éternel (6) ? Quel en serait alors le gain pour le Seigneur ?L’être humain a été créé à l’image de Dieu, pour le servir en l’adorant. Si la mort gagne la partie, le nom de l’Éternel ne sera-t-il pas sali et amoindri ? De façon prophétique, David suggère que Dieu ne peut laisser le mal sévir indéfiniment. Cependant, pour l’instant, le psalmiste gémit et pleure. Il est épuisé. Sa fin est proche (7-8).
La victoire arrive !
Soudain, David se relève : par la foi, il ordonne aux ennemis de s’écarter1... car il en est certain, Dieu va le délivrer ! L’Éternel a entendu ses cris (9-10). Un jour, les persécuteurs du roi seront saisis de honte et trembleront, car ils auront affaire au Roi des rois !