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Luc 2.15-20
15Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres: «Allons jusqu'à Bethléhem pour voir ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.» 16Ils se dépêchèrent d'y aller et ils trouvèrent Marie et Joseph, ainsi que le nouveau-né couché dans la mangeoire. 17Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. 18Tous ceux qui entendirent les bergers furent étonnés de ce qu'ils leur disaient. 19Marie gardait le souvenir de tout cela et le méditait dans son coeur. 20Puis les bergers repartirent en célébrant la gloire de Dieu et en lui adressant des louanges à cause de tout ce qu'ils avaient entendu et vu et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé.
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- pour le monde de l’époque ?
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- Quelles sont les implications du texte pour moi, pour les relations avec mes proches, avec les autres et avec Dieu ?
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ÉCLAIRÉS PAR LA PAROLE
- 1 Exode Rabbah 2.2 (commentaire rabbinique sur Ex 3.1).
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Vous avez une remarque sur ce commentaire ? Vous pouvez utiliser ce formulaire pour contacter notre équipeEn pratique Comment peux-tu mettre en pratique le texte biblique lu aujourd'hui ?
En pratique
Comme les bergers et Marie, cherchons, quand nous lisons notre bible, à comprendre les événements de notre vie à la lumière de la révélation de Dieu.Prier avec : le Psaume 10
1Pourquoi, Eternel, te tiens-tu éloigné? Pourquoi te caches-tu dans les moments de détresse?
2Le méchant, dans son orgueil, poursuit les malheureux: ils sont pris dans les pièges qu'il a conçus. 3Le méchant se vante de ses mauvais désirs, le profiteur maudit et méprise l'Eternel. 4Le méchant dit, dans son arrogance: «Il ne punit pas! Il n'y a pas de Dieu!» Voilà toutes ses pensées. 5Ses entreprises réussissent en tout temps; tes jugements passent au-dessus de sa tête, il disperse tous ses adversaires. 6Il dit dans son coeur: «Je ne suis pas ébranlé, je suis pour toujours à l'abri du malheur!» 7Sa bouche est pleine de malédictions, de tromperies et de fraudes; il y a sous sa langue la méchanceté et le malheur. 8Il se tient en embuscade près des villages, il assassine l'innocent dans des endroits retirés; ses yeux épient le malheureux. 9Il est aux aguets dans sa cachette comme le lion dans sa tanière, il est aux aguets pour attraper le malheureux; il l'attrape en l'attirant dans son piège. 10Il s'accroupit, il se tapit, et les malheureux tombent dans ses griffes. 11Il dit dans son coeur: «Dieu oublie, il se cache, il ne regarde jamais!»
12Lève-toi, Eternel, ô Dieu, interviens, n'oublie pas les malheureux! 13Pourquoi le méchant méprise-t-il Dieu? Pourquoi dit-il en son coeur que tu ne punis pas?
14Tu vois cependant leur peine et leur souffrance, tu regardes, pour prendre en main leur cause. C'est à toi que le malheureux s'abandonne, c'est toi qui viens en aide à l'orphelin. 15Brise la force du méchant, punis sa méchanceté, et qu'il disparaisse à tes yeux!
16L'Eternel est roi pour toujours et à perpétuité; les autres nations disparaissent de son pays.
17Tu entends les désirs de ceux qui souffrent, Eternel, tu leur redonnes courage, tu prêtes l'oreille 18pour rendre justice à l'orphelin et à l'opprimé, afin que l'homme tiré de la terre cesse d'inspirer de la crainte.
« …couché dans la mangeoire »
Cette indication répétée trois fois (7, 12 et 16) est importante : l’ange l’a donnée comme signe aux bergers pour reconnaître le nouveau-né. Que signifie-t-elle ? La crèche où Jésus a été déposé correspond à la partie de la maison réservée aux animaux, « parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans le logement » (7 - TA). Ainsi, Jésus est compté avec les animaux, tout comme les bergers qui gardaient leurs troupeaux dans les champs (8). Ils ont dû être touchés d’apprendre que le Messie était né comme l’un des leurs. En effet, à l’époque, ils étaient exclus de la société, considérés comme des parias à qui on ne pouvait pas se fier.Du berger au Berger d’Israël
D’après les rabbins, Dieu avait appelé Moïse et David à diriger Israël, parce qu’auparavant, ils avaient été des bergers compétents : « Celui qui sait comment conduire un troupeau et donner à chaque bête le soin qu'il lui faut, tel est celui qui conduira mon peuple »1. Les bergers ont dû saisir que le nouveau-né, parce qu’il était des leurs, serait un jour le « bon berger » (Jn 10.11).Marie gardait le souvenir … et le méditait
« Garder le souvenir » implique d’avoir rangé d’une manière réfléchie un événement dans sa mémoire, afin de s’en servir au moment opportun ; quant à « méditer », il contient l’idée de mettre deux éléments en regard pour les évaluer. Ici, Marie soupesait les événements qu’elle venait de vivre à la lumière de la Parole de Dieu que les bergers lui avaient transmise.